Se faire embaucher dans un service d’incendie, ce n’est pas juste décrocher un emploi — c’est entrer dans une fraternité solide, tissée à travers la sueur et les efforts, mais aussi à travers les journées froides de février, les appels de nuit, et les silences partagés après les interventions les plus marquantes.
Chaque jour passé en uniforme est une leçon.
Une leçon de rigueur, de solidarité, de calme au cœur du chaos.
Chaque intervention devient un pas de plus vers une relation unique avec ceux et celles qui partagent la même mission que nous.
Être pompier, c’est sentir quelque chose de plus grand naître en soi.
Un désir, un réflexe, une volonté farouche d’être là.
Là pour l’inconnu, pour la personne en détresse, pour la famille qui a tout perdu.
Quand tout le monde recule, nous, on avance.
C’est une fierté qui ne cherche pas les projecteurs.
Une fierté discrète, mais bien présente chaque fois qu’on saute dans nos bottes, prêt à affronter ce qui nous attend.
Ou encore quand on revient, le dos courbé, mais le cœur rempli de cette petite certitude qu’on a fait la différence.
Et sérieusement… qu’est-ce qui fait plus vibrer que ce moment précis où tu as la radio dans une main, le volant dans l’autre, les gyrophares qui dansent sur la route, et l’adrénaline au fond du ventre?
Être pompier, ce n’est pas un métier. C’est une façon d’exister.
Une vocation silencieuse, portée avec humilité, qu’on est fier d’honorer à chaque appel.